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Psychotropes en médecine comportementale du chien : psychotropes à effets épigénétiques

L’objectif de la conférence : comprendre pourquoi on peut obtenir une guérison (incroyable, miraculeuse) des troubles du comportement quand on administre certains psychotropes avant l’adolescence. 

Il est impossible de guérir un trouble du comportement, sauf exception. L’exception vient du traitement avant l’adolescence avec de la sélégiline, qui se montre curative sur des troubles hyper et anxieux, et des TOC. Cet effet étonnant ne peut que s’expliquer que par une modification à long terme du connectome, sous influence génétique, donc par épigénétique. 

Il y a une action épigénétique de la sélégiline, des IRS, des hormones grasses : liothyronine, stéroïdes sexuels, corticostéroïdes. Cette action est à court terme pour les hormones, et à long terme bénéfique pour la sélégiline et (probablement) maléfique pour les IRS. 


Webinar / fr / Chien

Joël Dehasse

Joël Dehasse, médecin vétérinaire (1979) est spécialiste en comportement (ECAWBM 2003). Il est fondateur (et a été président) du GERC, de l’ESVCE et de l’ECAWBM. Il consulte en Belgique et en Suisse. Il donne des formations annuellement en Belgique, Suisse, France, Québec, occasionnellement en Italie, Pologne, Brésil…, aux vétérinaires et comportementalistes. Il est auteur de livres de vulgarisation scientifique sur le comportement du chien et du chat depuis 1982. Il a été honoré du prix FAFVAC en 2014 pour sa contribution à la progression de la médecine vétérinaire comportementale en Francophonie. 

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